La frappante expérience de Stanley Milgram sur l’obéissance à l’Autorité
L’expérience menée par Stanley Milgram dans les années 1960 reste l’un des exemples les plus frappants de la capacité de l’être humain à obéir à l’autorité, même lorsque cela contrevient à sa propre éthique. Cette étude a suscité des débats intenses. Elle et a eu un impact significatif sur notre compréhension de la psychologie sociale et de l’éthique de la recherche.
Contexte de l’expérience
L’expérience de Milgram a été conçue pour répondre à la question de savoir pourquoi tant d’individus allemands avaient participé aux atrocités de l’Holocauste pendant la Seconde Guerre mondiale. Milgram s’est demandé si l’obéissance à l’autorité pouvait expliquer en partie ce comportement. Pour explorer cette question, il a mis en place une série d’expériences qui ont été menées à l’Université Yale entre 1961 et 1962.
Méthodologie
L’expérience impliquait trois participants : l’expérimentateur (l’autorité), le « professeur » (le participant réel) et l' »apprenant » (un complice de l’expérimentateur). Le professeur devait administrer des chocs électriques à l’apprenant chaque fois que ce dernier fournissait une mauvaise réponse à une série de questions. Les chocs augmentaient progressivement en intensité à chaque erreur. En réalité, aucun choc n’était infligé à l’apprenant, mais il feignait des réactions de douleur pour rendre l’expérience plus réaliste.
Les résultats stupéfiants
Les résultats de l’expérience ont été choquants. La plupart des participants ont continué à administrer les chocs, même lorsque l’apprenant semblait souffrir énormément et demandait à arrêter l’expérience. En dépit des signes évidents de détresse de l’apprenant, environ 65 % des participants ont continué à administrer les chocs jusqu’au niveau maximum. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils étaient encouragés à le faire par l’expérimentateur en blouse blanche.
Implications et critiques
L’expérience de Milgram a soulevé d’importantes questions éthiques concernant le bien-être des participants. En effet, elle et a généré un débat sur la validité de l’obéissance à l’autorité comme explication du comportement des individus pendant des événements tels que l’Holocauste. Certains critiques ont remis en question la méthodologie de l’expérience. Ils affirmaient qu’elle pourrait avoir causé des dommages psychologiques durables aux participants.
Héritage et Réflexions
L’expérience de Milgram a profondément influencé la psychologie sociale et la compréhension de l’obéissance à l’autorité. Elle a montré comment des individus ordinaires peuvent se laisser entraîner dans des actes immoraux sous l’influence de l’autorité. Les résultats de cette étude ont également contribué à la mise en place de réglementations éthiques plus strictes dans la recherche psychologique et scientifique en général.
Le rôle de l’obéissance dans la société
Le rôle de l’obéissance dans la société est de suivre les règles et les normes établies par la communauté ou par les autorités. Cela aide à maintenir l’ordre et la cohésion sociale. En obéissant, on montre notre respect envers les autres et on contribue au bon fonctionnement du groupe. Cependant, il est également important de remettre en question et de critiquer les règles injustes ou oppressives afin de favoriser le progrès et l’égalité.
Obéir à une personne en autorité et se joindre à un groupe organisé avec des niveaux de responsabilités est une base essentielle de toutes les sociétés. Une société a des règles et donc il y a une autorité. Cela permet aux gens de vivre ensemble. Elle empêche que leurs besoins et désirs se heurtent et affectent la structure de la société. Stanley Milgram pense l’obéissance soit bonne chose. Pour lui, ce qui pose problème, c’est d’obéir sans réfléchir.
Le conformisme
Il pense que le conformisme est une cause de l’obéissance. Quand une personne écoute une autorité, elle sait qu’elle fait ce que cette autorité veut. Lorsqu’une personne est conformiste, elle pense que ses raisons de faire quelque chose sont uniques. De plus, elle est convaincu qu’elle ne copie pas le comportement du groupe.
Ce comportement de copier les autres est une manière pour une personne de ne pas se différencier du reste du groupe. Le comportement de suivre les autres a été découvert par le psychologue social Solomon Asch. Les expériences de Milgram avec plusieurs personnes qui désobéissent ont montré que la plupart du temps, la personne testée se range du côté du groupe et n’obéit plus non plus. Donc, pour que les membres d’un groupe obéissent, il est important que la plupart d’entre eux soutiennent les objectifs fixés par l’autorité.
En conclusion sur l’autorité
L’expérience de Stanley Milgram reste une étude clé dans le domaine de la psychologie sociale. Elle offre des aperçus troublants. Pour cela, elle met en évidence la façon dont les individus peuvent être poussés à agir contre leur propre conscience. Elles sont sous l’influence de l’autorité. Cela nous rappelle l’importance de questionner et de réfléchir sur nos propres actions et décisions. Quand bien même nous agissons sous l’égide de l’autorité. En effet, l’impact d’un chef des ventes peut être salutaire comme désastreux.