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Le langage trahit le vendeur et son image.

Le langage l’erreur qui nuit à l’image professionnelle du vendeur

Dans la relation commerciale, tout compte : le regard, la posture, l’écoute, la ponctualité… et bien sûr, le langage.

Pourtant, au delà du langage non verbal, de nombreux vendeurs, parfois très compétents techniquement et humainement, nuisent à leur propre crédibilité par des maladresses linguistiques dont ils ne mesurent pas l’impact.

Le langage trahit le vendeur

L’inconscient du langage : ce qu’on dit sans s’en rendre compte

Certaines erreurs sont immédiatement perçues comme des fautes grossières. Si je vous dit « des chevals » cela vous provoque j’en suis sûr une réaction quasi instantanée. En effet ça heurte l’oreille, ça donne une impression de négligence, voire d’ignorance. Ce genre de faute peut discréditer une personne en quelques secondes, surtout dans un cadre professionnel où l’exigence est de rigueur !

Aussi, il existe aussi des tournures beaucoup plus insidieuses, moins choquantes à l’oreille, mais tout aussi problématiques :

  • « La voiture à Pierre » au lieu de « la voiture de Pierre »
  • « Je vais au coiffeur » au lieu de « chez le coiffeur »
  • « Je suis pas sûre que c’est bon » au lieu de « que ce soit bon »

Ces formulations sont largement répandues, parfois même transmises depuis l’enfance. Elles s’inscrivent dans une forme d’oralité régionale, de langage « du quotidien ». Pourtant, dans un cadre professionnel, surtout en vente, elles abîment l’image de sérieux, de rigueur, et parfois même de fiabilité.

Pourquoi c’est si important en vente ?

Le vendeur incarne bien plus qu’un rôle commercial. Il représente une marque, porte les valeurs d’une entreprise, et surtout, inspire ou non la confiance. Une syntaxe approximative ou un vocabulaire maladroit, même sans faute de fond, peuvent faire fuir un client sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. Cela tient souvent à une perception inconsciente : langage faible = compétence faible.

Dans un monde où la relation client repose de plus en plus sur l’expérience et l’image, chaque détail compte.

L’excuse du « tout le monde parle comme ça » ne tient plus

Pendant longtemps, on a accepté certaines tournures régionales ou approximatives parce qu’elles faisaient partie de notre culture, de notre entourage. On les reproduisait naturellement : c’était « comme ça qu’on parlait chez nous ». Mais aujourd’hui, nous vivons dans un monde connecté, hyper-exposé, et normé.

L’intelligence artificielle, les correcteurs automatiques, les tutoriels en ligne, les vidéos éducatives gratuites… Tout est disponible pour améliorer son expression. Ne pas faire l’effort de corriger certaines erreurs, ce n’est plus une question de moyens : c’est un choix. Et ce choix est visible.

Quelques conseils pour soigner son langage commercial

  1. S’écouter parler : l’enregistrement audio de ses appels ou rendez-vous est une excellente méthode pour repérer ses tics de langage et ses erreurs récurrentes.
  2. Lire à voix haute : cela habitue à une syntaxe plus structurée et améliore la fluidité.
  3. Demander un retour bienveillant : collègues, managers ou formateurs peuvent signaler les tournures à corriger, sans jugement.
  4. Utiliser les outils disponibles : un bon correcteur, une IA, ou même un moteur de recherche pour vérifier une tournure grammaticale. Exemple : « on dit bien ‘chez le coiffeur’, non ?”
  5. Ne pas confondre proximité et familiarité : parler simplement, ce n’est pas parler mal. On peut être chaleureux sans être négligé.

Une vigilance qui va au-delà du langage

Travailler son expression, c’est aussi travailler son image, sa crédibilité, et sa capacité à établir une relation de confiance. Je ne parle pas des tics de langage qui sont également pour certains désastreux. Le langage est un outil, mais c’est aussi un révélateur. Il montre votre rigueur, votre attention au détail, et souvent, votre respect pour votre interlocuteur.

En conclusion

Le langage ne fait pas tout, mais il dit beaucoup. Dans le métier de la vente, il est l’un des piliers invisibles de la relation client. Même si certaines erreurs paraissent bénignes ou anodines, elles peuvent suffire à entacher l’image d’un professionnel.

Aujourd’hui, il n’y a plus d’excuse : les ressources sont là, à portée de clic. Ce n’est plus une question de moyens, c’est une question de volonté.

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